Témoignage : ce que m’a apporté le traitement en homéopathie, sur le plan de ma demande initiale et peut-être sur le plan plus général :
Je suis suivie depuis une trentaine d’années par un médecin traitant qui soigne quasi exclusivement par homéopathie, et je suis rarement malade. Mais lorsque j’ai débarqué chez lui il y a quatre ans, couverte de boutons sur les bras, les jambes, le dos – des dizaines de pustules rappelant la varicelle – il a préféré m’orienter vers un dermatologue, vu mon état spectaculaire et quelque peu déroutant.

J’en ai vu plusieurs, posant des diagnostics différents, probables mais pas certains, se rejoignant cependant tous sur le remède : la cortisone. Malgré les démangeaisons à la limite du supportable, « effacer » mon symptôme de cette façon ne me paraissait pas adapté. Peut-être parce que ma manière de me soigner depuis longtemps en envisageant mon corps et mon être dans leur globalité me poussait à chercher un sens à ce symptôme, qui surgissait juste après le décès de ma mère, qui suivait de près le décès de mon père. Je sentais que quelque chose se passait à l’intérieur de moi, quelque chose « bouillonnait », cherchait une porte de sortie, et je ne voulais pas empêcher le processus à coup de cortisone…

C’est ainsi que je me suis tournée vers le Dr Gengoux, dermatologue homéopathe. Pour elle, il s’agissait d’une grosse poussée d’eczéma atopique. Ce diagnostic me parlait : enfant, j’avais beaucoup souffert d’asthme, et je savais qu’il existait un lien entre le « terrain » asthmatique et le « terrain » eczémateux ; d’ailleurs, à l’âge adulte, si l’asthme s’est atténué et a fini par disparaître, j’ai développé un eczéma au niveau des pieds.
Le Dr Gengoux m’a aidée à mettre des mots de plus en plus précis sur mon ressenti. Je me sentais tantôt comme un volcan en éruption, tantôt comme un chêne, robuste mais isolé, épuisé par une saison de production intensive de glands, fragilisé et tentant péniblement de rester en équilibre et bien enraciné. J’avais tenu la pression tant bien que mal pendant des mois et des années « parce qu’il le fallait », et tout d’un coup « ça » lâchait ; ou alors je m’autorisais enfin à me relâcher, et je m’effondrais d’épuisement…

C’est le deuxième remède prescrit qui a fait mouche. Après chaque prise, survenait un rêve marquant dont je me souvenais, et que je vivais comme libérateur, et qui me donnait confiance, qui me confortait dans le chemin choisi pour me guérir et retrouver mon équilibre. La crise aigüe d’eczéma atopique s’est atténuée par vagues successives jusqu’à disparaître complètement. L’eczéma sur les pieds, que je traîne depuis 30 ans, n’a pas totalement disparu, mais il évolue lentement dans le bon sens… Je sens que le remède homéopathique accompagne et soutient mon corps (et mon être tout entier) dans son travail naturel de rééquilibrage.